Et si les murs avaient su parler

Ceci n'est pas une histoire qu'on lit à ses enfants avant d'aller dormir.

Ce livre raconte la quête d'une gamine qui rêve d'une vie, autrement.

La poésie pour exutoire : "J'ai dû regarder en face chaque morceau de mon passé jusqu'à en digérer jusqu'aux miettes les plus salées."

LEM a vécu son premier viol à l'âge de 6 ans.

"Je ne comprenais rien, ne savais pas et c'est avec l'assurance de vivre une enfance normale que je me suis construite entre mensonges et trahisons."

Comment prouver un viol qui ne laisse aucune trace? Comment savoir qu'on ne se ment pas à soi-même quand les discours d'autrui portent à croire que nos parents sont les plus cool de la planète?

Ce livre n'est pas une histoire de résilience. Ce sont des flashes, des macrophotographies littéraires portant les traces des sentiments d'enfant de l'autrice. Cette histoire, écrite à la manière d'un journal intime poétique, relate sa vie d'avant, avec l'espoir de celle d'après.

"Je décris un parcours de résilience loin d'être lisse. J'écris comment j'ai préféré renaître plutôt que partir."

France Castel et Marie Darah, deux artistes fortes et résilientes, ont préfacé le livre.